- Maison d'édition: Les herbes rouges
Imaginez un livre qui vous ramène à vos premières lectures et qui vous donne envie de marcher dans le monde en compagnie de Tintin, de son ami Tchang, et du Capitaine au long cours. Un livre fait tout exprès pour vous emmener là où le monde se découvre pour la première fois, coulé dans la matière même du voyage. Un livre qui sort tout entier des cases d’Hergé, et de l’Orient qu’il dessine au gré des albums, pour vous conduire ailleurs. Un livre qui vous donne le monde en partage et que l’enfant en vous reconnaîtra. C’est ce livre que vous tenez entre vos mains et qui vous attendait pour prendre la route.
Alain Bernard Marchand poursuit le voyage commencé dans L’homme qui pleure et, dans un autre registre, lui donne ici des prolongements d’une rare et étincelante beauté.
Distinctions
- Prix Trillium, 1996
- Finaliste, Prix littéraires du Gouverneur général, 1997
Dossier de presse
Une réflexion sur l’univers de Tintin, un retour sur l’enfance et sur soi, une fascination devant le voyage. Un livre bien écrit. À lire, si vous êtes sensible à la ferveur. — Normand Cazelais, Le Devoir
Son écriture, belle, savante et émouvante, fait de cet hommage à Hergé une œuvre en soi, qui inspirera sans doute à son tour le désir de lire, de créer, de se perdre dans le monde et surtout, de vivre intensément. » — Chantal Turcotte, Zone
Alain Bernard Marchand le dit bien et sobrement, dans une prose simple à l’abri de toute préciosité : le voyage n’est que la conséquence du départ, comme la vie n’est que le résultat du rêve. » — Robert Saletti, Le Devoir
Baroque et composite, à la fois essai et récit autobiographique, un peu désordonné, son livre s’avère extrêmement touchant puisque, justement, Marchand réussit à nous faire partager sa ferveur, « qui ne tient peut-être qu’à l’audace qu’il faut pour continuer à s’émouvoir ». Et malgré ses dénégations, il s’agit d’une excellente analyse de Tintin! » — Denis Lord, L’actualité
Par ce livre, Alain Bernard Marchand nous fait comprendre que lire et écrire ne sont pas tant des moyens de s’échapper de la réalité quotidienne que des outils puissants qui nous permettent de façonner et d’enrichir notre vie intérieure. » — Parth Bhatt, Liaison
Le mérite de Marchand dans son interprétation réside notamment dans la judicieuse insertion de ses expériences de lecteur au fil des réflexions littéraires qu’il développe. Véritable amoureux de Tintin, il pose un regard critique sur la relation intime avec ce héros qui lui a appris à voyager.» — Éric Falardeau, Québec Français
Le ton intimiste de Marchand a même, ici et là, des accents de gravité qui peuvent surprendre, étant donné le point de départ du livre. Mais l’écriture est très sûre, chatoyante même, sauvant dès lors le texte du piège de la sensiblerie. Tintin au pays de la ferveur est un essai de poète, tout de sensibilité et de finesse, ponctué de réflexions rafraîchissantes. » — Robert Chartrand, Lettres québécoises
Chez Marchand, l’écriture et les voyages sont nés de cette solitude d’où émerge une sorte de ferveur. L’écriture y est étincelante. » — Diane Noël, L’Hebdo du Saint-Maurice