- Maison d'édition: Les herbes rouges
L’Homme qui pleure – Un homme s’envole vers l’Orient, sur la foi des récits qu’un autre a inventés. Dix ans plus tard, cet autre part à son tour et se lance sur les traces de l’ami disparu. Des rives du Gange aux neiges éternelles, et de toute la largeur d’un continent encore mystérieux et déroutant, un autre voyage commence qui le conduit lentement vers l’intérieur. Il se met à raconter un amour immense, qui lui a donné un jour la force de lâcher prise pour retrouver l’enfance et la liberté sauvage d’aimer sans réserve.
Dans une écriture d’une grande maîtrise, Alain Bernard Marchand met en scène une histoire d’amour qui se reconstruit peu à peu sur les routes du monde. Que ce soit dans l’Orient immémorial, dans sa Mauricie natale ou auprès de sa confidente Clara der Tod, qui lit dans son âme comme dans les cartes du tarot, le voyageur se heurte aux questions essentielles: comment renaître d’une rencontre où l’on s’est perdu corps et âme? comment transformer l’expérience d’une ancienne liberté en ferveur? comment trouver dans la perte de l’autre le sens d’une vie nouvelle?
Autant d’énigmes que l’auteur cherche à résoudre dans un roman généreux qui déploie toutes les facettes du discours amoureux avec un courage et une puissance d’évocation rares.
C’était un homme aux cheveux et aux yeux foncés (1992) raconte, d’une façon toute simple, mais pourtant implacable, l’histoire d’une fascination. Deux fonctionnaires dans un bureau impersonnel se toisent, s’apprivoisent petit à petit, puis, comme si un pacte mystérieux avait été conclu, l’un se met à parler de lui. Surgissent alors l’impossible aveu, la luminosité de l’enfance, la fragilité des corps. Surgit surtout le récit d’une passion, inexorable, tranchante, rédemptrice, qui ne veut jamais dire son nom.
Dossier de presse
L’Homme qui pleure, 1995
Ce premier roman le situe derechef dans le camp des auteurs à suivre. Souhaitons donc à Alain Bernard Marchand de vite trouver le public averti qu’il mérite. Il serait dommage que l’écriture exigeante, savante même, qu’il pratique, ne trouve pas bientôt lecteur. » — Hervé Guay, Le Devoir
Le roman d’Alain Bernard Marchand dévoile la blessure de vivre et l’énigme de tout amour dans une existence qui nous échappe. Il faut lire lentement ce livre superbement écrit dans une langue intense, belle, inouie de richesse et de finesse. » — André Roy, Fugues
Ce roman se lit d’un trait, non pas poussé par la soif de connaître le dénouement final, mais plutôt parce qu’on reste aimanté au texte, à la structure invisible qui nous embarque à notre insu. Le rythme est ainsi voulu, progressif, comme une espèce de mantra qui conduit le lecteur à son propre pèlerinage. » — Diane Noël, L’Hebdo du Saint-Maurice
L’Homme qui pleure est un roman généreux qui déploie toutes les facettes du discours amoureux avec une rare puissance d’évocation.» — Paul-François Sylvestre, Liaison
C’était un homme aux cheveux et aux yeux foncés, 1992
Dès sa première fiction, Marchand livre au lecteur une part d’intimité redoutable, dans un style d’une belle sobriété. » — Hervé Guay, Le Devoir
Un récit sans fioritures, sans vocabulaire recherché, qui se lit en une demi-heure. Et pourtant, tout y est : voici un texte dense, riche dans son dépouillement, gorgé de sensations furtives, d’émotion retenue, montrant deux personnages, deux hommes oscillant entre la froide indifférence et la sensualité exacerbée. » — Raymond Bertin, Guide Mont-Royal
Ces mots qu’on crie fort dans notre tête et qui perdent toute leur signification lorsqu’ils sont prononcés, l’auteur les rend très bien. Aussi, la force poétique de ces précieux passages, liée au léger mystère qui entoure l’intrigue amoureuse, donne assez de puissance et mérite à ce petit livre pour qu’on s’y abandonne. » — Suzanne Côté, Lettres québécoises
Compte surtout ici l’écriture. Alain Bernard Marchand a su trouver un verbe sobre et précis, qui crée à lui-même l’événement. » — Lori Saint-Martin, University of Toronto Quarterly