- Maison d'édition: Les herbes rouges
Deux hommes se toisent sur un plateau de télévision. L’un, chevelu, parle comme si le silence allait signer son arrêt de mort; l’autre, cravaté, mesure ses effets devant la caméra. Ceci est la transcription de la longue conversation qu’ils ont au cours d’une émission ressuscitée des archives du petit écran, et le roman des romans qui s’insinuent en nous, par toutes sortes de hasards, pour faire de notre mémoire un livre ouvert et infiniment renouvelable. Car, de même que les fruits des arbres se propagent grâce au vent, les livres ont besoin de nos mains et de nos yeux pour entreprendre leur voyage de germination. Celui, par-delà l’espace et le temps, de l’esprit des lettres.
Dans ce tête-à-tête commémoratif d’une émission littéraire qui a marqué l’histoire de la télévision, Alain Bernard Marchand raconte l’éveil d’un jeune à la lecture, la poursuite de ce bonheur dans sa vie d’écrivain, et s’interroge sur ce qui, de tous les livres que nous lisons, reste et constitue le fondement de nos mémoires.
Distinctions
- Finaliste, Prix des lecteurs Radio-Canada, 2014
- Finaliste, Prix littéraire Le Droit, 2014
Dossier de presse
Alain Bernard Marchand a été finaliste du Prix des lecteurs de Radio-Canada pour son roman Le sept cent vingt-cinquième numéro d’Apostrophes. Un roman comme il ne s’en est jamais écrit. Les 160 pages relatent la 725e entrevue réalisée fictivement pour Apostrophes (qui n’en a eu que 724 avant d’être remplacée par Bouillon de culture). Ni le nom de l’auteur ni celui de l’invité ne sont mentionnés, mais on devine assez rapidement que l’invité n’est nul autre qu’Alain Bernard Marchand. Bernard Pivot aurait mieux fait de le convier à Apostrophes plutôt que de recevoir Denise Bombardier. Nombre de ses propos sont tout simplement dignes d’un Grand Dictionnaire des citations littéraires. » — Paul-François Sylvestre, L’Express
L’exercice de mémoire auquel s’est consacré Alain Bernard Marchand est de la haute voltige littéraire, l’éclectisme des lectures et des auteurs évoqués en faisant foi. »
— Jean-François Crépeau, Lettres québécoises