- Maison d'édition: Les herbes rouges
Il y a sur la route des récits qui vous font voyager dans le temps. Alors que vous allez devant vous, vous trouvez sous vos pieds des récits qui vous ramènent là où vous n’êtes déjà plus, dans l’enfance de l’âge, ou qui vous conduisent là où vous n’êtes pas encore. Ils sont légers car vous craignez les bagages trop lourds, et fugaces comme si vous aviez ouvert et fermé les yeux très vite. Ils sont des récits de passage. Tout un monde surgi de l’enfance et du voyage. Vous les suivez pour apprendre à oublier car qui marche bien ne laisse pas de traces.
Dossier de presse
Son dernier recueil de récits s’intitule Le Dernier voyage. Cependant, qu’on ne s’y trompe pas: nul voyage n’est plus exaltant que le dernier, qui dure le temps d’une vie et qui est fait, justement, de toutes ces sensations inscrites au fil des jours dans le corps et dans le cœur. La voix du poète se fait entendre à travers ces récits, dont la brièveté ajoute pourtant à l’ampleur des émotions suscitées. » — Chantal Turcotte, Zone
Quelques phrases suffisent à l’auteur pour élaborer des images frappantes. Des souvenirs, des personnes, des réflexions, des anecdotes remplissent ces quelques lignes, pas plus d’une dizaine par page. Une petite plaquette qui non seulement se lit bien, mais invite à la réflexion. » — Martin Francœur, Le Nouvelliste
Quel que soit l’ouvrage publié par Alain Bernard Marchand, la critique semble toujours unanime : on est en présence d’un style sobre, d’un langage dépouillé, d’une belle simplicité, d’une écriture exigeante. Il s’agit d’une marque de commerce pour cet auteur qui cherche à dire le moins pour exprimer le plus, qui élague et réécrit pour atteindre la quintessence des mots. » — Paul-François Sylvestre, Liaison
Des récits d’Alain Bernard Marchand jaillit une poésie de la mémoire des petites choses qui marquent le chemin de pierres blanches, grises ou noires. Un chemin qui mène aux étoiles.» — Gilles Crevier, Le Journal de Montréal
Textes donc à lire doucement, tranquillement, sans bruit de peur de les briser comme du verre tant ils paraissent fragiles, évanescents, légers. Alain Bernard Marchand est vraiment un excellent écrivain. » — André Roy, Village
Il existe quelque chose de précieux dans ce livre très simple.» — David Cantin, Le Devoir
La plume de Marchand est l’une des mieux ciselées en Ontario; pas étonnant qu’il ait été finaliste au prix Trillium 1995 et colauréat l’année suivante. Avec une économie de mots, il réussit à brosser des portraits captivants. » — Paul-François Sylvestre, Liaison