- Maison d'édition: Les herbes rouges
C’était un homme aux cheveux et aux yeux foncés raconte, d’une façon toute simple, mais pourtant implacable, l’histoire d’une fascination. Deux fonctionnaires dans un bureau impersonnel se toisent, s’apprivoisent petit à petit, puis, comme si un pacte mystérieux avait été conclu, l’un se met à parler de lui. Surgissent alors l’impossible aveu, la luminosité de l’enfance, la fragilité des corps. Surgit surtout le récit d’une passion, inexorable, tranchante, rédemptrice, qui ne veut jamais dire son nom.
Dossier de presse
Dès sa première fiction, Marchand livre au lecteur une part d’intimité redoutable, dans un style d’une belle sobriété. » — Hervé Guay, Le Devoir
Un récit sans fioritures, sans vocabulaire recherché, qui se lit en une demi-heure. Et pourtant, tout y est : voici un texte dense, riche dans son dépouillement, gorgé de sensations furtives, d’émotion retenue, montrant deux personnages, deux hommes oscillant entre la froide indifférence et la sensualité exacerbée. » — Raymond Bertin, Guide Mont-Royal
Ces mots qu’on crie fort dans notre tête et qui perdent toute leur signification lorsqu’ils sont prononcés, l’auteur les rend très bien. Aussi, la force poétique de ces précieux passages, liée au léger mystère qui entoure l’intrigue amoureuse, donne assez de puissance et mérite à ce petit livre pour qu’on s’y abandonne. » — Suzanne Côté, Lettres québécoises
Compte surtout ici l’écriture. Alain Bernard Marchand a su trouver un verbe sobre et précis, qui crée à lui-même l’événement. » — Lori Saint-Martin, University of Toronto Quarterly