- Maison d'édition: Les herbes rouges
Un homme s’envole vers l’Orient, sur la foi des récits qu’un autre a inventés. Dix ans plus tard, cet autre part à son tour et se lance sur les traces de l’ami disparu. Des rives du Gange aux neiges éternelles, et de toute la largeur d’un continent encore mystérieux et déroutant, un autre voyage commence qui le conduit lentement vers l’intérieur. Il se met à raconter un amour immense, qui lui a donné un jour la force de lâcher prise pour retrouver l’enfance et la liberté sauvage d’aimer sans réserve.
Dans un écriture d’une grand maîtrise, Alain Bernard Marchand met en scène une histoire d’amour qui se reconstruit peu à peu sur les routes du monde. Que ce soit dans l’Orient immémorial, dans sa Mauricie natale ou auprès de sa confidente Clara der Tod, qui lit dans son âme comme dans les cartes du tarot, le voyageur se heurte aux questions essentielles : comment renaître d’une rencontre où l’on s’est perdu corps et âme? Comment transformer l’expérience d’une ancienne liberté en ferveur? Comment trouver dans la perte de l’autre le sens d’une vie nouvelle?
Autant d’énigmes que l’auteur cherche à résoudre dans un roman généreux qui déploie toutes les facettes du discours amoureux avec un courage et une puissance d’évocation rares.
Distinctions
- Finaliste, Prix littéraire Trillium, 1995
- Finaliste, Prix de la Société des écrivains canadiens, 1996
Dossier de presse
Ce premier roman le situe derechef dans le camp des auteurs à suivre. Souhaitons donc à Alain Bernard Marchand de vite trouver le public averti qu’il mérite. Il serait dommage que l’écriture exigeante, savante même, qu’il pratique, ne trouve pas bientôt lecteur. » — Hervé Guay, Le Devoir
Le roman d’Alain Bernard Marchand dévoile la blessure de vivre et l’énigme de tout amour dans une existence qui nous échappe. Il faut lire lentement ce livre superbement écrit dans une langue intense, belle, inouie de richesse et de finesse. » — André Roy, Fugues
Ce roman se lit d’un trait, non pas poussé par la soif de connaître le dénouement final, mais plutôt parce qu’on reste aimanté au texte, à la structure invisible qui nous embarque à notre insu. Le rythme est ainsi voulu, progressif, comme une espèce de mantra qui conduit le lecteur à son propre pèlerinage. » — Diane Noël, L’Hebdo du Saint-Maurice
L’Homme qui pleure est un roman généreux qui déploie toutes les facettes du discours amoureux avec une rare puissance d’évocation.» — Paul-François Sylvestre, Liaison