Le recueil que vous tenez entre vos mains se déploie «trois points de suspension après le monde». En des lieux familiers et lointains, en présence et en l’absence de quelques-uns, dont on aurait capté toute la lumière avant qu’ils ne s’enfouissent dans la mémoire. De là, ils continueraient à se développer en nous de la manière dont les photos jaunissent avec le temps. Puis, au moment où l’on s’y attend le moins, au coin d’une rue, au détour d’un regard, au bruit du vent, par grand chemin comme aux petites heures, ils refont surface, s’illuminent d’un jour nouveau et redessinent la trajectoire des souvenirs. «Pour que plus tard nous voyions clair.»
Distinctions
- Finaliste, Prix du livre d’Ottawa, 2012
Dossier de presse
Dans Jours inouïs, Alain Bernard Marchand excelle à évoquer la magie d’un lieu. Chaque poème est une invitation à partager avec le poète l’intime beauté de ses voyages en des lieux lointains ou familiers. Chaque page offre un instantané d’éternité. » — Andrée Lacelle, Un instant, un livre
Ces poèmes au rythme sûr et aussi précis que l’élan même de l’horizon qui recouvre les limites du regard viennent enhardir le silence du réel qui se dépêche en chaque jour de l’existence. » — Jean-François Leblanc, Québec français